Le Vent sur l'arbre

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Edition 2023 !

VSA 2023-04-24 Edition 2023 ! Le festival aura lieu du 1er au 5 août sur le thème “de l’influence de la musique traditionnelle dans l’écriture”. L’édition 2023 aura lieu Millay, ainsi qu’à Luzy, Saint-Honoré-les-Bains, La Maison du Beuvray et Bibracte. Comme chaque année des musiciens de renommée internationale côtoieront de jeunes artistes et des étudiants qui viendront en 2023 du Conservatoire de Dijon. Une attention particulière a été portée cette année à programmer les jeunes artistes. Philippe Hersant, compositeur en résidence, les parrainera. Plusieurs de ses œuvres seront jouées au cours de la semaine et Sindy Mohammed créera une Passacaille pour alto commandée par le festival. Il s’entretiendra avec Christian Rivet, le directeur artistique, au musée de Bibracte. Enfin, le festival souhaite faire découvrir la musique “classique” à un public toujours plus large. Le fil rouge, “l’influence de la musique traditionnelle sur l’écriture” s’y prête particulièrement bien. En témoignent le film Djam de Toni Gatlif diffusé à Saint-Honoré, et le concert d’accordéon prévu à Luzy. Suivez-nous sur les réseaux sociaux ou ici même, pour connaître la programmation définitive d’ici quelques semaines… Vous pouvez nous soutenir en adhérant à l’association Actualité QUATUOR HERMES 2024-04-11 EMMANUELLE BERTRAND 2024-04-04 JOSEF JOSEF 2024-03-28 JÁNOS PALOJTAY 2024-03-21 Voir plus

Ciné-Concert Alexandros Markeas, création mondiale !!

Instagram Facebook Youtube Twitter menu Alexandros Markeas(né en 1965) CINÉ-CONCERT “They lived and loved and laughed and left”, création musicale d’Alexandro Markeas jouée au piano, intimement liée à la projection d’extraits de films de cinéma muet, sur le thème de la folie individuelle et collective du monde industrialisé du début du XXe siècle (films d’Alice Guy, Meliès, Robert Wiene, Dziga Vertov, Prorasanov et autres). . CRÉATION Jeudi 5 août 2021 20h30 | Parc du château de Magny   |  CINÉ CONCERT ALEXANDROS MARKEAS Il s’agit d’un projet de musique de film, d’un film imaginaire qui ressemble à beaucoup d’autres, qui réunit une multitude d’images et raconte les multiples facettes d’une époque révolue. Sans scénario, ni chronologie, ce montage foisonnant d’images de films muets, regroupe des scènes qui parlent de la folie humaine et de ses différents visages : la folie ordinaire, la folie destructrice, la folie des grandeurs… Réserver pour ce concert Vous serez redirigé vers notre boutique de réservation en ligne. Billetterie en ligne Musique et cinéma muet La pellicule 35mm des frères Lumière ne comporte pas de piste sonore intégrée, mais la musique d’accompagnement s’avère immédiatement nécessaire pour couvrir à la fois le bruit du projecteur et les commentaires des spectateurs apostrophant les acteurs du film. À défaut de consignes précises, les musiciens se contentent tout d’abord de reprendre des extraits d’opérettes connues ou de morceaux classiques. Puis, les producteurs fournissent quelques instructions aux musiciens, afin de renforcer l’atmosphère de telle ou telle séquence, avant de confier à des compositeurs l’écriture de thèmes originaux. Dans les années 1920, il existe des partitions complètes pour quelques films prestigieux mais, le plus souvent, cette musique n’est jouée qu’à la première du film ou lors de séances de gala (dans une capitale étrangère par exemple). Toutefois, l’orchestration et l’interprétation de ces partitions originales dépendent beaucoup du talent des musiciens et des instruments dont ils disposent : certains cinémas des métropoles, à Chicago notamment, vont jusqu’à s’offrir les services d’un orchestre symphonique permanent. En France, cinéastes et musiciens célèbres collaborent. Arthur Honegger écrit une longue partition pour la superproduction d’Abel Gance “La Roue” et Darius Milhaud ou Francis Poulenc composent aussi pour le cinéma. À partir de 1927, lorsqu’il devient possible d’enregistrer la musique sur le même support que l’image, les derniers grands films muets bénéficient, pendant quelques mois, de cette avancée technique qui va pourtant causer leur perte. C’est ainsi que “L’Aurore” de Murnau constitue l’apogée d’une époque, tant pour la sophistication de l’image que pour celle de la musique qui parvient à exprimer la multitude des ambiances sonores du film. Share on facebook Partager Contactez-nous © Le vent sur l’arbre 2021 Instagram Facebook Youtube Twitter Souscrivez à notre lettre d’information Vous recevrez ainsi quelques fois dans l’année des nouvelles de notre festival. SOUSCRIRE

Les Arts au Jardin au Château de Magny

Instagram Facebook Youtube Twitter menu Le Vent sur l’Arbre s’invite à la journée Jardins et Santé Au château de Magny le samedi 3 juillet, Jardins & Santé et un collectif d’associations locales vous proposent une belle journée autour d’initiatives artistiques. Partenariat :   > TAO HWANG artiste invité du festival, donnera un récital de piano dans le parc. Un programme pastoral autour des œuvres de Debussy, Schumann et Beethoven, pour une mise en appétit avant la semaine de concerts du festival. Concert à 17h. Tarif 10€ ou 22€ > Conférence avec Thierry Denis à 10h30 > 12h30 repas champêtre proposée par Jérôme Raymond (hôtel restaurant du Morvan à Luzy). Menu à 22 euros, sur réservation au 03 73 21 03 00 > Exposition des toiles de Pierre de Saint Maur > Stand d’information sur la biodiversité avec le Parc naturel régional du Morvan > à partir de 10h : expositions, peintres, sculpteurs, potiers et musiciens feront de cette journée un agréable retour à la vie culturelle d’avant. Share on facebook Partager Contactez-nous © Le vent sur l’arbre 2021 Instagram Facebook Youtube Twitter Souscrivez à notre lettre d’information Vous recevrez ainsi quelques fois dans l’année des nouvelles de notre festival. SOUSCRIRE

Christian Maes à la Fête de l’accordéon

L’équipe du festival vous invite à suivre CHRISTIAN MAES en concert à la Fête de l’accordéon de Luzy Samedi 10 août à 17h au cinéma vox de LUZY Christian Maes, c’est un parcours musical incroyablement riche ! De la musique irlandaise aux musiques de l’est de l’Europe, de l’Orient à l’improvisation, d’expérimentations, de recherches de nouveautés, mais surtout d’éclectisme et d’ouverture ! À ne pas rater ! informations complémentaires sur le site de la

Concert d’ouverture / cocktail

Transcription pour accordéons Anthony MILLET, Thibaut TROSSET, Yohann JUHEL, Théo OULD, accordéons Entrée : participation libre informations complémentaires ici

Découvrez le programme !

Billetterie en ligne le 1er juin 2019. C’est autour du thème de la “Nuit” que Christian Rivet, notre directeur artistique, a imaginé le programme de cette dix-huitième édition. Cliquez ici pour en découvrir toute la richesse. Téléchargez le bulletin de réservation pour réserver vos places par courrier. (à retourner par la poste avant le 29 juillet 2019)

Enregistrement des conférences 2018

Deux conférences de Claude Hermann sont en écoute en ligne sur notre site Écoutez en ligne les enregistrement de la conférence sur le thème de l’édition 2018 du festival “Le Regard” et celle sur les “Vingt regards sur l’enfant Jésus”, de Messiaen Sur la page : DOCUMENTS SONORES

Souvenirs d’Eté

Une édition rayonnante L’édition 2018 fut pleinement estivale, solaire et chaleureuse. Pour l’ouverture du Festival, nous avions rendez-vous au théâtre municipal d’Autun. Une occasion de découvrir la façade rénovée et de goûter à l’acoustique si propice à la musique de chambre de ce théâtre à l’italienne. Avec le quatuor Van Kuijk, le public, venu très nombreux, a vécu une soirée d’intenses émotions. Si les dynamiques interprétations de Mozart et Schubert reçurent un bel accueil, la pièce contemporaine de Nishimura n’en fut pas moins appréciée. La preuve que des musiques exigeantes portées par de grands artistes sont accessibles au plus grand nombre. Mercredi, à l’église de Montaron, la coopération entre associations a permis de multiplier l’assistance au-delà des chaises disponibles. Avec ce concert de Margot Messler et Marianne Salmon (école supérieure de musique de Bourgogne Franche-Comté), organisé en collaboration avec « La Ronde des Arts en Morvan », l’initiative de conjuguer musique et exposition sur un même lieu a été plébiscité par le public. L’après-midi s’est poursuivi avec nos amis du Cercle Diogène, qui nous recevaient comme chaque année, à la salle Sidney Bechet de Saint-Honoré-les-bains. Le violoniste virtuose David Petrlik nous a convié à une excursion parmi les pièces historiques du violon solo. De Bach, Paganini, à Boulez, l’assistance a suivi avec bonheur cette histoire vivante de la musique. L’après-midi s’est achevée avec nos autres partenaires de Sceni qua non et la projection du film de Manoel De Oliveira, « l’étrange affaire Angélica » . Comme chaque soir, une heure avant le concert, nous avons pu apprécier les  « propos d’avant-concert » de Claude Hermann (journaliste et historienne de la musique). Donner des clés d’écoute et contextualiser les œuvres jouées sont apparus comme des demandes partagées par de nombreux fidèles du Festival. Le soir, l’église de Millay était pleine pour recevoir « les vingt regards sur l’Enfant Jésus » et Roger Muraro. Avec cet intime de la musique d’Olivier Messiaen, les voûtes de Saint-Maurice furent successivement balayées par des nuées colorées et d’immenses vagues sonores. Une expérience sensorielle totale, qui bouleversa le public. Nous avons ouvert la troisième journée sur les hauteurs du Morvan (Saint-Léger-sous-Beuvray). Avec nos fidèles partenaires de la Maison du Beuvray, nous avons accueilli le quatuor de clarinettes « Le Chat Perché » (École supérieure de musique de Bourgogne-Franche-Comté). En résidence dans ce magnifique lieu, cet ensemble nous avait préparé un riche programme. Le public ravi de cette introduction à une nouvelle journée a été invité à poursuivre à l’église de Millay. La chaleur caniculaire n’a pas arrêté les passionnés du piano. Nazanine Yalda et Mathilde Claude ont notamment enthousiasmé l’assistance, surchauffée par la version quatre mains du Sacre du Printemps. Cet exercice du quatre mains, plaisir partagé des yeux et de l’oreille se conjuguait opportunément avec notre thème du Regard dans la musique. Donner la parole à un compositeur et découvrir la genèse de ses œuvres, c’est le but recherché de la séquence « Entretiens ». Eric Tanguy en compagnie de Christian Rivet et Claude Hermann ont échangé pendant une heure, autour des joies et mystères de la composition. En toute simplicité et bienveillance, Eric Tanguy est parvenu à nous entretenir de la complexité et de la gravité de la création. Jeudi soir…Quel duo ! Suzana Bartal et Josef Spacek nous ont fait entendre une complicité inouïe dans chacune des œuvres. (Prokofiev, Tanguy, Brahms). Autre moment fort de cette soirée, Suzana a créé en première mondiale la composition d’Eric Tanguy, commandé par le Festival. Vendredi midi, Samuel Bonny, issu du Conservatoire de musique et d’art dramatique de Nevers, a pu exprimer son jeune talent sur le grand Steinway de concert resté pour l’occasion à l’église de Millay. Un bel après midi de musique et de culture nous attendait au Musée archéologique de Bibracte. Lors de sa conférence, Claude Hermann a explicité et illustré le thème du Festival : le regard dans la musique. Puis les équipes de Bibracte ont pris en charge le public de la conférence pour les initier aux différents projets et trésors du musée. Dans le musée reconfiguré en salon de musique, Laurence Dreyfus et Heidi Gröger nous ont offert un concert intime de musique anglaise du début XVII ième siècle. Ce magnifique duo de violes de gambe a tissé délicatement les fils du temps, créant un univers de correspondances avec les vestiges de Bibracte. Comment imaginer la prodigieuse variété des musiques produites par une seule flûte ? Il suffit de la confier à Mario Caroli, dont le souffle devient musique. Pour le public, la découverte de cet immense artiste sensible et virtuose fut une découverte. C’est sans doute dans l’exécution des œuvres les plus contemporaines que Mario Caroli a conduit le public de surprise en surprise , jusqu’à l’enthousiasme. Samedi, « L’horizon » nous a reçu à Luzy pour ce dernier concertino de midi. Belle affluence au « tiers lieu » pour entendre le marimba d’Anne Cardinaud, dont une création originale de l’artiste . Retour à l’église de Millay et saut dans le temps, avec « les Joueurs de Traverse », qui nous firent découvrir des pièces de la musique Renaissance. Pour conclure le cycle des grands concerts du soir à Millay, l’ensemble de violes Phantasm a fait vibrer les voûtes et le public de l’église. Musique finement ciselée, douces harmonies et résonances qui parlent aux tréfonds, laissèrent le public en état d’apesanteur. C’est la salle des fêtes de Luzy qui recevait dimanche l’Orchestre d’Harmonie de Luzy et son chef Yann Bail. Après ce beau final en musique, avec un effectif toujours rajeuni, l’association des villes Françaises (AVF) et la municipalité de Luzy nous ont conviés à un bien agréable cocktail. Ce fut encore une fois, l’occasion de riches échanges avec le public et avec la satisfaction exprimée, une vraie récompense pour les organisateurs.